Fawzia, la fidélité au-delà des générations.

 

 

 

 

 

  (Photo ci-dessus : la côte près de Bejaia, ville où a grandi Fawzia)

 A la fin de l'année 2006, furetant sur le net, le tout jeune Abdallah, neveu de Fawzia, a la surprise d'y trouver des photos de son grand-père, à l'époque où il était directeur du Collège National d'Enseignement Technique de Garçons de Bordj Bou Arreridj (Algérie). Le jeune internaute est en effet arrivé sur les pages où je relate nos années passées il y a plus de 35 ans dans l'établissement dirigé par Monsieur Aïssat.  L'information atteint Fawzia, la fille de Monsieur Aïssat, à Paris où elle est installée depuis plusieurs années. Un message de sa part et voilà une correspondance virtuelle engagée.

 Fawzia nous donne des nouvelles de sa famille et avant tout de son père, malheureusement trop précocement décédé avant même d'avoir achevé sa brillante carrière dans l'Éducation Nationale algérienne.

 

 En janvier 2007, à l'occasion d'un week-end à Paris, c'est la rencontre réelle avec la fille de notre ancien directeur. Fawzia nous apparaît comme une jeune femme vive et chaleureuse. De brillantes études en chirurgie dentaire l'ont fait accéder à la fonction d'attachée de recherche clinique à l'hôpital Cochin. Parfaitement intégrée dans le contexte français, elle reste tout aussi fidèle à sa culture arabe et kabyle et à sa foi musulmane.

Fawzia et nous à l'issue du repas qui nous a réunis à Paris le 7 janvier 2007.

 L'après-midi, Fawzia nous emmène à la mosquée de Paris. Après avoir pris le thé et goûté les succulentes pâtisseries orientales, nous visitons bâtiments et jardins.

 

 

 Cette journée nous a apporté une amitié nouvelle et laissé l'émouvant sentiment que les décennies n'ont pas altéré notre relation avec l'Algérie. Merci à Fawzia d'avoir, par-delà les générations, ranimé le lien forgé il y a si longtemps avec son père. 

Au plaisir de nous revoir, Fawzia !

Masevaux, février 2007

Henri Ehret

Retour à la page Mes rencontres sur le web