Histoire locale de la haute vallée de la Doller.

 

 

1884 et 1885 : Charles Grad visite le chantier du barrage de l'Alfeld.

 

 

 

Qui est Charles Grad ?

Charles Grad est un écrivain scientifique et homme politique alsacien, né à Turckheim en 1842. A l'issue de ses études à l'École des mines, il entre au service de l'entreprise textile Herzog de Logelbach, près de Colmar. En marge de ses travaux industriels et économiques, il se passionne pour d'autres disciplines comme la géologie, l'hydrologie, la climatologie qu'il cultive lors de nombreux voyages tant en Alsace que dans le monde entier. 

 

 

Charles Grad (1842-1890)

 

Origine de l'image : Wikipedia.

Après l'annexion de l'Alsace à l'Allemagne, Charles Grad opte pour la nationalité française à Belfort le 30 septembre 1872. Mais, en définitive, il décide de rester en Alsace pour défendre les intérêts des territoires annexés. Dans ce but, il exerce plusieurs mandats politiques : conseiller général du canton de Wintzenheim, membre du Landesausschuss* et, de 1877 à sa mort, député protestataire de Colmar au Reichstag de Berlin. Charles Grad meurt à Wintzenheim en 1890 à l'âge de 47 ans.

* Landesausschuss : assemblée représentative de l'Alsace-Lorraine qui exerce des fonctions législatives et financières.

 

 

Le journal mulhousien Express publie régulièrement les narrations des périples de Charles Grad en Alsace et dans les Vosges. En 1884 et 1885, l'homme politique et écrivain décrit à ses lecteurs l'avancée des travaux du futur réservoir de l'Alfeld. C'est aussi l'occasion de présenter le cadre naturel de la haute vallée de la Doller et ses caractéristiques économiques et humaines. En 1889, Charles Grad intègrera ces récits de randonnées dans le plus connu de ses ouvrages  : "L'Alsace, le pays et ses habitants", couronné par l'Académie française.

Rappelons que le barrage du lac d'Alfeld a été construit entre 1884 et 1887. Le 28 avril 1884, les travaux ont été adjugés à l'entreprise suisse Ziegler et Bosshard de Zurich.

Le premier article est publié le 2 octobre 1884 ; les travaux sont donc à leur tout début. Le second article date du 24 août 1885, deux ans encore avant l'achèvement de l'ouvrage.  

Dans le tableau ci-dessous, la colonne de gauche reproduit les articles du journal, tandis que celle de droite apporte un complément d'informations aux noms et termes en rouge foncé dans le texte. 

 

 

Article du journal Express du 2 octobre 1884

Explications et compléments.

 

"...Moi-même je tiens à jeter un coup d'œil sur l'état des travaux au barrage de l'Alfeld. A cet effet je pointe sur la borne frontière en face de l'auberge et je dévale par le sentier à travers bois, gazons, escarpements. Escarpements il y a, au point de donner à cette paroi du Ballon d'Alsace l'apparence d'un cirque aux murs élevés. 

L'Alfeld est au fond avec sa ferme, ses prés, ses champs de pommes de terre. Les Welsches l'appellent "chaudière" par allusion à sa forme. Chaudière, il y a, en effet, quand vous descendez en plein midi, sous les feux d'un soleil ardent. Le fond de la prairie, avec son tapis vert tendre, paraît à vos pieds. Avec des jarrets solides, vous pouvez y descendre en une bonne demi-heure, à condition pourtant de ne pas céder à la tentation du sommeil sur les lits de repos aériens dressés au milieu du gazon et des bruyères.

A mi-côte, beaucoup de coudriers, où des enfants pieds nus font la cueillette des noisettes. Chacun en a un joli sac plein. Croquons-les dans notre carnet. Non pas les noisettes, mais les enfants. Plus bas, un troupeau de vaches me barre le passage. Ces bêtes me regardent d'un air placide. — Un peu de place, mes bonnes, je suis pressé ! — Les vaches ne comprenant pas, il faut les piquer de la pointe de mon piolet pour les amener à se ranger.

Derrière la ferme de l'Alfeld — les indigènes prononcent "Alfell"— des champs de pommes de terre entourés de clôtures élevées en pierres sèches. Autour de la ferme, des prés fauchés pour la troisième fois cette année. L'eau ne manque pas pour les irrigations. L'hiver y paraît assez clément, le site étant abrité contre les vents froids du nord. Arrivé en bas, le fonds paraît moins uni que vu d'en haut. Au lieu d'être étranglée, la gorge fait un coude. De la ferme à l'emplacement du réservoir la distance est d'un quart d'heure, de trois quarts d'heure jusqu'à Sewen. Si je parle de réservoir, j'entends m'exprimer au futur, au futur assez éloigné, si les travaux ne marchent pas plus vite, car je les trouve fort en retard, avec trop peu d'ouvriers sur le chantier. Cela n'est pas la faute de l'ingénieur, M. von Clœdt. Néanmoins, il importe de pousser le travail plus vite si nous devons nous mettre également à l'œuvre pour la vallée de Munster. Je vois un chemin de fer funiculaire pour le transport des matériaux, des approvisionnements de ciment, mais point de maçonnerie. Le Landesausschuss désire certainement plus de célérité.

C'est un site sauvage, fort tourmenté, d'un effet très pittoresque que cet emplacement du futur barrage. Les rochers de syénite barrent la vallée, étagés les uns au-dessus des autres.

Au milieu de ce dédale, les travaux de déblais ont fait découvrir une grande marmite à parois lisses, creusée dans le roc par les eaux d'un ancien moulin de glacier. Plus de glacier aujourd'hui, mais leurs traces crèvent les yeux. Je ne vous en parlerai pas aujourd'hui. Je me borne encore à noter ce paysage grandiose pour nos artistes. 

Nous prendrons la vue du fond de la vallée en avant de la baraque où sont déposés les sacs de ciment, entre 4 et 5 heures du soir, quand le soleil éclaire le fond de la vallée, les rochers du premier plan où doit s'élever le barrage étant déjà dans l'ombre. Le contraste de l'ombre et de la lumière produira un bel effet. Si j'avais sous la main un appareil à photographier, je prendrais du même point une photographie de la vallée dans le sens opposé, vers l'ouverture, en aval.

Vers l'Alfeld, il y a trop peu de bois. Les pâturages sont bien maigres et ne valent pas grand chose, quoi qu'en dise M. le maire de Sewen, qui met beaucoup de zèle à défendre les intérêts de sa commune. Un peu en avant du barrage, mais en arrière du village, le lac de Sewen occupe le fond de la vallée. Il est entouré de joncs et ne paraît pas mesurer plus de 12 mètres en profondeur. J'y aperçois un canard sauvage qui prend ses ébats à la surface de l'eau qu'il rase au vol.

La surface du lac serait aussi à relever par une digue : dans le pays, à Sewen, beaucoup de gens redoutent cette transformation en réservoir. Pourquoi ? Parce que la nappe d'eau augmente l'évaporation. Or, l'évaporation, pensent les observateurs du lieu, produit du froid et détermine la gelée sur ses rives. Quelle gelée, bon Dieu ? Celle des arbres de la forêt peut-être car il n'y a plus de vigne à ces hauteurs et en hiver point de culture exposée.

Quoi qu'il en soit de ces craintes, peu fondées à mon sens, la construction des réservoirs me semble une bonne chose, très digne de l'attention publique et susceptible de rendre de grands services par un meilleur aménagement et la régularisation du régime des eaux. M. Lintzer, qui est un administrateur intelligent, conviendra de ce fait, malgré la peine qu'il peut avoir à en persuader son conseil municipal.

Je termine ma lettre en vous disant que Sewen s'élève dans une position charmante sur les bords du chemin en travers de la vallée, avec sa blanche église sur un monticule, entourée du cimetière en face d'une nature sereine et calme. Comme il doit faire bon de reposer là et mieux encore d'y vivre. La vallée de la Doller, les deux Ballons d'Alsace et de Servance nous ont donné par ce magnifique temps d'automne une charmante journée. Aussi je forme le projet d'y retourner en vous disant au revoir."

Charles Grad.

 

 

Moi-même je tiens à jeter... : l'excursion de Charles Grad l'a mené du Ballon de Servance au Ballon d'Alsace. Alors que son compagnon redescend vers Belfort, lui-même prend la direction de Sewen.

 

sa ferme : la ferme du Hinteralfeld actuelle.

Welsches nom donné en Alsace aux personnes de langue maternelle française.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

M. von Clœdt : l'ingénieur directeur du chantier.

 

 

syénite : roche se rapprochant du granite mais sans quartz.

une grande marmite : il s'agit s'une marmite glaciaire, c'est-à-dire une cavité naturelle creusée dans le rocher par des galets entraînés par un tourbillon d'eau lors de la fonte d'un glacier.

 

Une marmite glaciaire.

Origine de la photo : site zPhoto.fr

beaucoup de gens redoutent cette transformation en réservoir : Charles Grad passe sous silence deux autres causes de l'opposition des habitants de Sewen à la construction du réservoir. D'une part la perte du pâturage noyé sous le lac, d'autre part le manque de confiance dans la solidité du barrage.  

 

M. Lintzer : Philibert Lintzer, maire de Sewen de 1882 à 1895.

 

 

 

 

Le lac de Sewen à la fin du XIXe siècle. (Illustrateur : G.Vuillier, Graveur : Hildibrand, Paris 1889)

Origine de l'image : Gallica.

 

Article du journal Express du 24 août 1885

Explications et compléments.

 

Sewen, 18 août 1885.

"...Donc, ce matin, nous sommes descendus  à la station de Masevaux avec l'intention de monter au Ballon d'Alsace par l'Alfeld de Sewen. Le train ne va pas trop vite sur le nouveau chemin de fer routier des bords de la Doller, que le cercle de Thann doit aux persévérants efforts de son représentant au Landesausschuss. M'est avis que le fringant attelage de M. Erhard qui a eu l'aimable attention de nous conduire au fond de la vallée peut faire concurrence à son chemin de fer, le cas échéant.

Cela ne doit pas empêcher néanmoins l'honorable maire de Masevaux de poursuivre son œuvre en poussant le chemin en question jusqu'à Oberbruck, tout au moins. A trois heures après midi, le chantier du barrage de l'Alfeld est atteint. Vite nous croquons les escarpements sur lesquels s'élève le barrage en construction.

C'est un superbe site, allez ! Plusieurs saillies de rochers se dressent les unes au-dessus des autres pareilles à de gigantesques gradins. Une route tracée pour les besoins de la construction monte au-dessus du gradin supérieur par une série de lacets pittoresques. Par-dessus la route passe en ligne droite, avec une forte inclinaison, le chemin de fer funiculaire établi également pour le transport des matériaux. Puis à droite et à gauche, sur les deux versants de la vallée, d'autres rochers et d'autres escarpements, avec des éboulis de couleur grise dans les creux, avec des forêts et du gazon sur les pentes moins déclives.

Le paysage de l'Alfeld a un caractère tout à fait alpestre, réellement grandiose. De quelque côté que le regard se porte, à chaque pas, la scène présente des aspects différents et vous découvrez de nouveaux motifs. Vrai, ce coin des Vosges d'Alsace est très beau. Encore la facilité de l'accès n'ôte rien à son charme. 

Devant la baraque où l'ingénieur chargé de la direction des travaux, M. de Clœdt, a installé son bureau, un joli belvédère en coudriers domine un escarpement en donnant vue sur le débouché de la vallée. L'église de Kirchberg perchée sur son rocher, semble fermer ce débouché. Des deux côtés, les montagnes paraissent s'incliner ou s'abaisser en s'avançant vers la plaine. Sur la gauche descend la gorge du Baerenbach, ouverte en avant du barrage. Tout à côté, le Wasserfall, actuellement à sec, mais où se précipite, après les pluies d'orage, un torrent violent.

En arrière, le cirque de l'Alfeld, appelé la chaudière par les montagnards du versant français et découpé dans les flancs du Ballon. Le Ballon lui-même semble masqué par la cime arrondie du Rundkopf tandis que le rebord de l'amphithéâtre dessine sur le ciel des lignes à peu près horizontales. Un rideau de hêtres marque l'entrée de la gorge du Baerenbach. Sur le versant droit au-dessus de la cantine où nous prenons un rafraîchissement, des sapins noirs se mêlent aux hêtres d'un vert plus tendre. La terrasse des escarpements est gazonnée.

 

 

 

le nouveau chemin de fer routier : allusion à la traversée de Lauw où la voie ferrée emprunte la rue principale. Ce chemin de fer est alors nouveau car la prolongation de la ligne de Sentheim à Masevaux ne date que de 1884.

 

poussant le chemin en question jusqu'à Oberbruck : la ligne de Masevaux à Sewen sera achevée 16 ans plus tard, en 1901.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le cirque glaciaire de l'Alfeld à la fin du XIXe siècle. (Illustrateur : T.Taylor,Graveur : Hildibrand, Paris 1889)

Origine de l'image : Gallica.

Je crois vous avoir décrit déjà ce site dans mes courses de l'année dernière autour du Ballon. Aussi me bornerai-je aujourd'hui à quelques détails sur les travaux du barrage. Ces travaux n'avancent pas vite. Par contre ils sont faits avec soin. Le réservoir de l'Alfeld, dont les blanchiments et les fabriques d'impression de Mulhouse doivent profiter autant que les prairies de la plaine, aura une capacité de 1 200 000 mètres cubes environ, soit le volume de la retenue utilisable du lac Blanc au-dessus d'Orbey. La hauteur du barrage au-dessus du canal d'écoulement sera de 23 mètres, plus 5 mètres de fondations. La largeur à la base atteindra 18,3 mètres contre 4 mètres d'épaisseur à la couronne. Un déversoir sera établi à 90 centimètres au-dessous du faîte du barrage, où passera une galerie pourvue d'un  parapet et d'une rampe en fer, afin de livrer passage d'un versant à l'autre de la vallée.

Quand le bassin sera rempli, il offrira au niveau supérieur une nappe d'eau de 10 hectares en surface. Au milieu du barrage, la maçonnerie s'appuie sur un piton rocheux qui dépassera d'environ 3 mètres la hauteur de la couronne. Pour bien asseoir le barrage dans le roc vif, M. de Clœdt a fait creuser les fondations à plusieurs mètres de profondeur. La maçonnerie s'effectue avec de gros blocs d'un demi-mètre cube et plus, brossés tous, puis lavés avec soin avant d'être posés. Pour plus de solidité, les blocs ne sont pas disposés en assises comme dans les autres ouvrages du même genre. Aucune mesure de précaution ne peut être de trop dans un pareil travail en considération des accidents possibles avec une construction défectueuse. Mieux vaut dépenser un peu plus pour avoir les garanties nécessaires.

Près de 240 ouvriers sont occupés sur le chantier en temps ordinaire. Peut-être en faudrait-il plus encore pour hâter l'avancement des travaux. Aujourd'hui, après deux jours de fête, beaucoup de maçons chôment encore et font journée blanche.

Toute cette construction n'en présente pas moins un tableau animé. Vous en jugerez par les photographies de M. Larmoyer, à moins de venir voir vous-même. Ici ce sont les charpentiers qui préparent les échafaudages, là les tailleurs de pierres qui façonnent les blocs du canal, ailleurs les maçons et leurs manœuvres, les wagonnets chargés de gros blocs circulent sur les rails, la machine à préparer le mortier avec le secours d'une locomobile, faute d'eau pour mouvoir la turbine. Sur le chemin de fer suspendu circulent des caissons remplis de chaux ou de ciment. Par moments de longues détonations répétées par l'écho au moment de l'explosion des mines. De tous côtés un mouvement actif et bruyant jusqu'au moment où la cloche du chantier annonce l'heure du repos.

Sur le flanc du mamelon rocheux qui s'élève dans l'axe du barrage quelques ouvriers dégagent la marmite glaciaire que je vous ai signalée l'an passé. Cette marmite creusée par l'ancien moulin, ou plutôt par la chute d'eau formée dans une crevasse de glacier de l'Alfeld, est un spécimen unique dans son genre pour la région des Vosges. Aussi y a-t-il un intérêt scientifique à le conserver dans une de nos collections publiques à Strasbourg ou à Mulhouse. Bien conservée, la marmite mesure cinquante centimètres de profondeur sur un mètre de longueur dans le sens du grand axe et quatre-vingt centimètres suivant le petit axe. On doit sa conservation aux bons soins de M. de Clœdt. Tout à côté, la paroi de syénite est polie et présente des cannelures tout à fait pareilles à celles que nous voyons se former actuellement sous les glaciers des Alpes. Le glacier de l'Alfeld a complètement raboté le fond de son lit au-dessus des escarpements sur l'emplacement du barrage. Les obstacles formés par ces escarpements ont déterminé l'ouverture des crevasses au fond desquelles se précipitaient les courants d'eau issus à la surface du glacier lors de la fonte."

Charles Grad.

   

 

 

les blanchiments : ateliers qui blanchissent les toiles, opération nécessitant beaucoup d'eau.

 

 

 

 

 

 

les blocs ne sont pas disposés en assises : ne sont pas posés en rangées horizontales, mais imbriqués les uns avec les autres.

 

ouvriers : en septembre 1886, l'Express parle de 350 ouvriers italiens qui logent sur place dans des baraquements.

deux jours de fête : le dimanche 14 août et le lundi 15 août 1885.

les photographies de M. Larmoyer : qui dénichera des photos du chantier prises par M. Larmoyer ? Appel aux internautes et chercheurs !

 

locomobile : machine à vapeur sur roues servant à actionner d'autres machines.

 

 

marmite glaciaire : en 1885, la marmite est prélevée dans un un bloc de syénite pesant 70 quintaux et transportée à Strasbourg. Merci à qui pourrait m'indiquer dans quel musée cette marmite est visible aujourd'hui. Pour m'écrire, Cliquer ici.

 

 

Épilogue :

Le barrage du lac d'Alfeld a été achevé en 1887 et inauguré le 10 juillet 1888 par le prince Hohenlohe, Statthalter d'Alsace-Lorraine (gouverneur en lieu et place de l'empereur). La même année est décidée la construction sur le site d'une maison pour le gardien du lac qui est autorisé à tenir un débit de boissons à destination des touristes. En 1893, la presse locale s'émeut de filtrations d'eau à travers le barrage. C'est peut-être pour cette raison que, de 1895 à 1897, le mur de maçonnerie a été renforcé en aval par un remblai en plan incliné. 

L'empereur d'Allemagne Guillaume II est venu visiter le site le 16 mai 1898. Plus d'informations sur cette visite en cliquant ici.

 

 

Le barrage du réservoir de l'Alfeld vers 1890.

Photo Charles Bernhoeft, origine : Gallica.

 

Sources :

- le journal Express du 2 octobre 1884, du 24 août 1885 et du 9 août 1893.

- le site Gallica.

- Wikipédia.

- article de Serge Lerch sur son blog : "Histoire et traditions de Bourbach-le-Haut."

- biographie de Charles Grad : https://www.alsace-histoire.org/netdba/grad-marie-antoine-charles/

- option de Charles Grad pour la nationalité française : renseignements fournis par M. Bernard Gebel.

 

 

Henri Ehret, février 2021.

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