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Cette
idylle, empreinte de poésie et de nostalgie, est racontée par l'un
de ses protagonistes dans son ouvrage autobiographique "Souvenirs
1817-1878" paru en 1883. Son auteur est l'homme de lettres, poète et
philosophe, Jules Tréfouël.
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Jules
Tréfouël est né au Havre en 1817, dans une famille de négociants
maritimes aisés mais dont la fortune déclinait. A l'âge de huit ans, il
a la douleur de perdre sa mère. Ce malheur le marque pour la vie. Privé
si jeune de l'amour maternel, son existence sera une quête sentimentale
à la recherche de douceur féminine, d'affection et de tendresse. |
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En
1825, l'enfant est placé au collège d'Eu, à 130 Km du Havre. A huit ans
c'est le plus jeune élève de ce pensionnat où la vie est rude. Les
rares retours en famille ne lui apportent pas de réconfort. Son père
s'est remarié avec une jeune femme de 24 ans que Jules, malgré les pénitences
qui lui sont infligées, refuse obstinément d'appeler maman. Un demi-siècle
plus tard il écrira :
"Le
souvenir de ma mère m'était d'autant plus cher que l'on cherchait tous
les moyens de me le faire oublier". |
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Jules
poursuit ses études au collège d'Eu jusqu'à l'âge de 14 ans. Son
grand-père qui paie sa pension, veut qu'il fasse des études classiques
pour devenir professeur ou médecin. En 1831, il décide d'envoyer Jules
en Alsace, au collège de Thann. Le choix de cette ville éloignée de
plus de 600 km du Havre n'est pas expliqué dans les souvenirs de Tréfouël.
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Quand
Jules Tréfouël se remémore le cours de son destin, son séjour thannois
apparaît comme la période la plus sombre de sa vie.
Le
voyage jusqu'en Alsace est à lui seul une pénible épreuve : arrivé à
Paris, le collégien doit attendre une semaine pour obtenir une place dans
la diligence. Placé sur l'impériale, il passe deux nuits sans dormir et
il serait mort de froid si, prises de pitié, les dames de l'intérieur ne
s'étaient pas serrées pour l'accueillir et le couvrir de leurs vêtements. Voici
comment il relate son arrivée à Thann : "Arrivé
au collège
de la ville de
Thann située
au milieu d'immenses
forêts de sapins,
on peut
concevoir ce
que j'éprouvais
dans l'attente
d'être enfermé
cinq ou
six ans
au fond d'une
vallée malsaine
des Vosges,
entourée de hautes
montagnes qui regardent
mélancoliquement
les Alpes
couronnées de
neiges éternelles,
cloîtré entre
quatre murs où l'on
ne parlait
qu'en allemand
:
je disais
en soupirant
: Carcere
duro [dure
prison], funeste destin
!
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La vie au collège
n'est que travail acharné : "Nos
travaux incessants
ne
laissaient
que
le
temps
de
prendre
les
repas ; nous
nous levions
à
quatre heures
du
matin
en
été,
et à
cinq
heures
en
hiver
; à
dix
heures
du
soir on
était
encore
à
l'étude,
sans pouvoir terminer
les
nombreuses
leçons
données
à
chaque
heure du
jour."
Pour
le jeune exilé loin de sa Normandie, même les vacances ne
sont pour lui "qu'une
étude continuelle et forcée." Jules
souffre de
"la routine décrépite" de
sa vie de collégien, "de
cette longue
uniformité du pensionnat
où pendant
dix mois
de l'année, les
jours se
ressemblent exactement comme
une messe que le
prêtre est forcé
de répéter
tous les matins
avant son
déjeuner." Au
moment de tirer le bilan de ses études à Thann, il écrit :
"Pendant
les cinq ans
de ma
dure prison, sans avoir
ni repos
ni vacances
et sans revoir
Le Havre,
je faillis
perdre la
vie à
la suite
de fièvres
qui indisposaient tous
les pensionnaires,
au printemps, soit
par trop de
travail, soit
à cause
des eaux
sales des puits,
ou d'une
nourriture pâteuse, lourde,
qui ne
peut convenir qu'aux
Allemands."
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Mais par bonheur, ces longues années austères et tristes ont connu un intermède de ravissement, une embellie d'amour et de sentiments dont Jules Tréfouël a gardé le souvenir jusqu'à ses derniers jours. En effet, en 1833, Jules est invité pour les deux mois de vacances à Oberbruck, dans la famille d'un camarade du collège. Laissons
Jules Tréfouël dérouler ses souvenirs cinquante ans plus tard :
|
"J'avais
un bon camarade
; son
père... me
retint
pendant
toutes
les vacances,
dans
son pays
situé
au milieu des plus
hautes
montagnes
des
Vosges,
non
loin des
deux
ballons.
Le village est
un véritable
nid
d'amour,
inconnu
même d'une
grande partie de
l'Alsace ; il
a
nom
Oberbrouck
; en
français,
au-delà
du
pont
:
ce
nom
tire probablement
son
origine
de
la
petite
rivière
qui
traverse
son
territoire
; à
l'époque
où
il
n'y
avait pas
de
route, on
devait
désigner
cette
localité par
cette
simple locution. La
nature a
prodigué
ses
merveilles
pour embellir
Oberbrouck
par
des
forêts de
sapins
dont
la
verdure éternelle
embaume l'air pur et
doux,
des
jardins
et
des
bosquets
à
profusion
d'où
jaillissent des
sources
d'eau limpide
comme
le
cristal, des
bassins naturels
où
vivent
des
poissons
de
toute espèce,
des
vergers avec
des
fruits en
abondance,
des
prairies arrosées par
des
lacs, grands réservoirs placés
au
haut
des
montagnes, que
l'on croirait
creusés pour donner
la
fraîcheur
en
été
aux
habitants
de
ce
hameau
isolé,
préservé
en
hiver des
vents glacials
du
nord. C'est
dans ce
paradis terrestre,
dans la
jolie
villa
d'une
petite demoiselle
de
huit ans,
qui
était aussi
en
vacances,
que j'ai
fait
un séjour de
deux
mois
de
bonheur. La maison située au bas d'une montagne, était habitée par un riche filateur de coton ; il devait sa fortune à son travail et à son intelligence, et ce qui le rendait encore plus heureux dans sa vieillesse, c'était l'amitié de sa femme et le dévouement de ses enfants, un fils et trois filles. Mon camarade de classe était à peu près de mon âge ; sa sœur aînée avait seize ans ; la cadette, la petite fille de huit ans, me comblait des plaisirs que l'on peut désirer à quatorze ans. Par
l'effet du
hasard, nous avions le
même petit nom
: la
mère était
heureuse de voir
les jeux et
les espiègleries
de Jules
et de
Julie. L'aimable enfant
avait déjà des traits
bien accentués,
d'une beauté rare
en Alsace.
Ses longs cheveux châtain-clair
tombant sur le
dos, en
tresses, à la mode
des Suissesses, ses
grands yeux bleus
brillants sous des
cils bien
fournis que
faisait ressortir
son teint
mat, composaient ces
jeunes attraits parfumés
de cette
volupté des
sentiments les plus
purs qui effleurent l'amour
sans le provoquer. Aux repas, j'étais auprès de Julie ; nous ne nous quittions pas une seule minute. Julie connaissait le pays et ses environs ; elle en profitait pour demander à sa maman de me faire connaître les curiosités des montagnes de son village. La maman était enchantée d'une si grande amitié ; pouvait-on prévoir que cette innocente liaison d'enfant allait se changer en amour passionné et bientôt compromettre la santé de sa fille ? Nous
allions comme deux amants de
vingt ans
nous asseoir sur
les tapis
de mousse, à
l'ombre des chênes centenaires,
au milieu de
gigantesques
pierres druidiques.
Là, seuls, n'ayant
pour témoin de
notre amour
qu'une nature imposante,
nous parlions de
nos projets de
mariage. Julie était
triste en
me disant qu'il lui
fallait attendre
sept ans,
avoir une dot
pour me donner
une étude de
notaire ; elle
me choisissait
ma future
fonction. Après
ces petits
entretiens
qui étaient
aussitôt divulgués,
on se
faisait
des serments
d'amour et
de fidélité.
Sa conversation
était d'une
personne au-dessus de
son âge ; elle
devenait plus sérieuse
et animée
; elle
m'écrivait le
matin ses
pensées et ses rêves
de la
nuit ;
puis, cette chère
enfant m'offrait à mon
réveil, des bouquets, des
rubans, des
souvenirs. J'étais heureux d'être aimé, bonheur fugitif de la vie ; je jouissais au milieu de l'abondance et de la richesse de cette honnête famille, de tous les enchantements qu'un poète peut souhaiter..." |
bon camarade : il s'agit de Constant Zeller, fils de Ferréol Zeller (1789-1841) Oberbrouck : cette orthographe correspond phonétiquement à la prononciation allemande du nom du village.
un riche filateur : Ferréol Zeller avait fondé avec son frère Joseph la filature d'Oberbruck en 1822. Mon camarade de classe : Constant Zeller avait 3 ans de moins que Jules Tréfouël. sa sœur aînée : Eliza Zeller, née en 1818. la petite fille de huit ans : Julie Zeller, née en 1825. La troisième fille était Louise Zeller, née en 1833. à quatorze ans : en réalité, Jules avait alors 16 ans.
attendre sept ans : en 1833, l'âge minimal du mariage pour les filles était de 15 ans (il était de 12 ans avant la Révolution) |
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"A la fin des vacances, la petite fille ne dormait plus ; de grosses larmes tombaient sur ses joues, avec l'abondance de son jeune âge ; ses yeux étaient ternes depuis que je lui avais appris notre séparation pour ne nous revoir que dans un an. Julie me mettait les mains dans ses petites mains en me faisant promettre de lui rester fidèle, de lui écrire souvent : -
Si vous ne
revenez pas,
en accentuant
ses paroles d'un
air résolu, je
tomberai malade pour
en mourir ! Elle
disait vrai :
ma petite
Julie fut sérieusement
malade. La maman étonnée
d'un attachement si
extraordinaire, employa la
ruse à son
regret, pour nous
éloigner. Une
tante, sa
marraine,
qu'elle aimait beaucoup,
fit le
voyage de
Massevaux. Cette tante devait
l'emmener chez elle
et lui
persuader que
sa présence était
nécessaire, avant
de rentrer
à sa
pension de Massevaux
: je
l'engageais moi-même à
partir ;
on eut bien
des difficultés à
la déterminer. Ses
hésitations durèrent
trois jours ; voyant
le chagrin
dont elle était
la cause,
avec une
résolution désespérée,
cette charmante enfant
sauta dans mes
bras pour
m'embrasser. C'était la
première fois que
je recevais un baiser,
ce devait être, hélas,
le dernier ! Le
départ fut
un deuil dans
la maison
; je rentrais
avec son frère à
notre collège,
qui me parut plus
triste, plus
ennuyeux. Il y
avait un mois
que nous étions assis
sur les bancs,
lorsque la
mère de la
petite fille
vint dans
l'intention de
nous consoler.
Madame X
était chargée de
cadeaux avec
une lettre ; une tresse
de cheveux,
un porte-montre,
une bourse
en perles
à mes
initiales, des
bonbons, des
confitures. La bonne
mère m'apprit
que sa
fille avait
été très
malade :
on lui avait
promis d'aller
me voir,
de m'offrir
ses présents, ses
souvenirs, afin
d'activer la
guérison et
de la
rendre plus raisonnable. Madame
X. me
fit écrire
une lettre
qui lui
donnait
l'espoir de
me revoir
bientôt. En
prenant mon
épître, elle
me dit : -
Si Julie
est plus malade, une
voiture sera
à votre
disposition, vous
resterez, avec
la permission
du Principal,
jusqu'à sa
guérison. Le
temps calme
les souffrances physiques
et morales,
quand la
souffrance ne vous
tue pas. La petite
Julie était triste
et rêveuse.
Aux grandes vacances de
l'année suivante,
elle versait
encore quelques
larmes, en passant
par les
endroits qui
lui rappelaient
nos projets.
Je la
payais bien
de retour
: nos adieux
avaient pénétré mon
cœur ; je
me voyais
continuellement
près d'elle
et de
ses bons
parents ; je
travaillais
pour mériter son
amitié. Le
destin en
avait décidé
autrement ;
la famille,
avec une
prudence louable,
ne voulut
pas nous faire
rencontrer une
seconde fois.
J'avais achevé
mon cours de
philosophie et obtenu le
premier prix.
L'espoir de
me faire
couronner par
mon amie y
avait contribué
; elle ne
vint pas à
la distribution
des récompenses.
Je
partis sans
avoir eu
la satisfaction
de voir
les traits
de Julie...
Cette chère
enfant a
été l'un
de mes plus
doux souvenirs,
il me
suivra toujours. Les échos de cette belle vallée solitaire, les sentiers ombreux et verdoyants, les grandes pierres druidiques de la montagne du Puppelestein n'entendront plus de longtemps les paroles d'espérance et d'amour de deux amants si jeunes et si naïfs de sentiment." |
Madame X : Mme Ferréol Zeller, née Marie Steger (1793-1854)
Puppelestein : "le rocher des bébés". Des photos de ce site en cliquant ici. En 1833, le rocher n'était pas encore surmonté d'une statue de la Vierge. |
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Destinée des trois principaux acteurs de ce récit. |
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Julie Zeller. Après le décès prématuré de son père en 1841, Julie Zeller et sa famille quittent Oberbruck et s'installent à Bitschwiller-lès-Thann, auprès d'Eliza, l'aînée des filles, qui y réside avec son mari, l'industriel Édouard Stehelin. En 1844, Julie épouse Charles George, inspecteur des Forêts. Sa fille Marie, qui a vécu 102 ans, lui donne deux petits-fils : Henri de Peyerimhoff, haut-fonctionnaire et président de diverses sociétés minières, et Paul de Peyerimhoff, ingénieur général des Eaux et Forêts. Julie Zeller meurt en 1905 à l'âge de 80 ans.
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Jules Tréfouël. En
1835, à l'issue de ses études au collège de Thann, Jules Tréfouël
retourne en Normandie. Il entre dans la fonction publique et travaille
dans le service des douanes à Saint-Brieuc, Orléans et Abbeville. Sa
vie sentimentale est tourmentée. Porté sur les amours romantiques, il
se heurte aux mœurs des familles bourgeoises où l'on épouse davantage
une dot ou une rente que l'élue de son cœur. En 1845, il se résout à
se marier avec Héloïse Saunteron qui lui donne une fille, Camille.
Malheureusement, deux ans après cette union, Héloïse, atteinte d'une
maladie nerveuse, entre dans une maison de santé où elle reste 22 ans,
jusqu'à son décès. En 1863, Jules perd aussi sa fille Camille. Il se
souvient : "J'avais
encore
un doux souvenir
dans ma
Camille, ma fille
chérie : hélas,
j'eus
la douleur
poignante de la
voir dans
les angoisses
terribles de
l'agonie, à
dix-huit ans,
atteinte de
la fièvre
typhoïde, dans tout
l'éclat de sa
beauté, de
son intelligence où
se développait une douceur angélique..." En
1875, Jules Tréfouël se remarie avec Delphine Couillard mais le couple
ne dure pas : en 1883, le tribunal civil de la Seine prononce la séparation
de corps en "reconnaissant
la parfaite honorabilité de M. Tréfouël victime des odieuses
calomnies de son épouse." [extrait
du journal Le Radical, Paris 1883] Jules
Tréfouël a plus de 60 ans quand il publie ses écrits. Ceux-ci révèlent
un poète romantique et un érudit visionnaire. Admirateur notamment de
Jean-Jacques Rousseau, François-Vincent Raspail et Victor Hugo, c'est
un républicain convaincu ; il
croit au progrès et à une morale universelle indépendante des
religions. Il revendique une éducation renouvelée, libérée des Jésuites
et dispensée également aux deux sexes. Il pressent que la raison et la science
révolutionneront la vie de l'Homme. Son
livre "Souvenirs 1817-1878" s'achève par ce credo : "Mes
recherches
et ma
conduite ont
toujours pour
principe ces deux
termes de
la morale
indépendante : Vérité dans la science, Justice
dans la morale. Jules Tréfouël meurt à Bourg-la-Reine en 1895 à l'âge de 77 ans. |
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Constant Zeller. Constant Zeller achève ses études à Thann où dès l'âge de 15 ans il a attiré l'attention des lettrés par de jolies poésies. La mort de son père en 1841 entraîne la dissolution de la société textile familiale d'Oberbruck. Le jeune Constant doit quitter son village natal et chercher une autre voie pour son avenir. C'est dans la fabrication de tuyaux en terre cuite pour la conduite de l'eau et du gaz qu'il trouve réussite et fortune. Son usine d'Ollwiller à Hartmanswiller emploie plus de 100 ouvriers en 1870. "Pionnier d'une industrie nouvelle, ... Constant Zeller allait faire souche à Ollwiller. Aux alentours de 1855, il fit l’acquisition du château de Hartmannswiller... En 1857, il épousa, en premières noces, Françoise Catherine Reichenecker, la fille aînée de son ancien associé, puis, après le décès de cette dernière en 1860, sa sœur cadette Marie Philippine Louise Reichenecker en 1866." [extrait de l'article de Bertrand Risacher cité en sources.] Huit enfants sont nés de ces unions. Le château de Constant Zeller à Hartmanswiller devient le rendez-vous des intellectuels de la région où l'on discute archéologie, histoire, lettres et art. Un demi-siècle plus tard, Constant Zeller n'a pas oublié son camarade normand exilé à Thann. En mai 1883, il écrit une préface au livre "Souvenirs 1817-1878" de son ancien condisciple. En voici deux extraits : "Mon
ami,
je suis
heureux de
pouvoir te
remercier de
n'avoir pas
oublié, dans
tes souvenirs,
ce petit
coin de
terre où
je suis né,
le village
d'Oberbrouck, qui
a fait
modestement son
nid, au fond
de la riante
et pittoresque
vallée de
Massevaux... Je
parle souvent de toi, cher Jules, à mes enfants et à leur bonne mère
qui me donnent toute leur affection ; je leur parle de toi comme d'un frère
absent avec lequel j'ai passé les moments les plus heureux de ma
jeunesse." Constant Zeller meurt à Hartmanswiller en 1886, à l'âge de 66 ans.
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En guise de conclusion.
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Voilà bientôt deux siècles que Jules et Julie ont vécu leur inoubliable attachement à Oberbruck. A la lecture du récit de Jules Tréfouël, comment ne pas penser au poème "Moesta et errabunda" où Baudelaire évoque l'inaccessible retour au bonheur innocent de l'enfance : Mais le vert paradis des amours enfantines, L'innocent
paradis, plein de plaisirs furtifs, Oberbruckois du XXIe siècle, qui aimez vos forêts, vos bosquets, vos sources et vos rochers, ayez une pensée pour ceux qui avant vous les ont chéris !
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Henri Ehret, juin 2020.
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Sources : - l'autobiographie de Jules Tréfouël "Souvenirs 1817-1878". Cet ouvrage est téléchargeable sur le site Gallica. Il est aussi en vente sur Amazon et AbeBooks. - le site Geneanet, en particulier l'arbre généalogique de M. Patrick Bureau. - Patrimoine Doller n°26 paru en 2016. Article de M. Bertrand Risacher : "S'exiler pour réussir... Itinéraire de Constant Zeller de la vallée de la Doller à Ollwiller." - Wikipedia.
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