Les mutations de Masevaux au fil du temps.

Vues anciennes prises entre 1900 et 1950, troisième partie.

Les vues anciennes sont extraites de cartes postales, les vues récentes sont des photos de l'auteur. Les  photos anciennes sont susceptibles d'avoir été retouchées pour des raisons d'esthétique.

De nombreux renseignements ont été puisés dans l'ouvrage de J.M. Ehret, M. et G. Redhaber, B.Sutter et D.Willmé : "La vallée de Masevaux à l'orée du siècle (1894 -1914) 

Les photos ci-dessous montrent quelques visages de la ville à plus de 50 années d'écart. Pour comparer les deux vues, déplacez le curseur de votre navigateur de gauche à droite.

Passé

 

Présent

L'étang du chapitre, oasis de verdure au cœur d'un environnement d'usines. C'est ici que le compositeur François-Adrien Boïeldieu (1775-1834), hôte de la famille Koechlin, a composé vers 1824 son chef d'œuvre, l'opéra-comique "La dame blanche."  

L'étang du chapitre en 2003. La petite pièce d'eau vit alors ses derniers jours. Aujourd'hui elle a été remblayée.

La "Tour des fées", ici en 1914...

...monte toujours la garde en 2006.

L'entrée sud de Masevaux en venant de Rougemont avant 1914. Sur le balcon de la maison à gauche, l'emblème de la douane allemande.

En 2011, c'est le début de la rue du Lieutenant-Colonel Gambiez. L'entrée effective de la ville a été repoussée de près d'un kilomètre.

 La même rue, longeant le cimetière...

...et en 2011.

Le passage à niveau au bas de la route qui mène à Houppach et la villa de Charles André, construite en 1906. Occupée par une forte garnison allemande lors des combats de la Libération, elle a été détruite par un char français le 28 novembre 1944.

En 2011, plus rien ne rappelle la voie ferrée et la végétation cache entièrement la maison André reconstruite.

 

 Au début du XXe siècle, vue prise depuis le pâturage au-dessus de la chapelle de Houppach...

 ...aujourd'hui, la forêt envahissante  ne permet plus une vue équivalente.

Au début du XXe siècle, vue sur les champs dits "Muni Acker" exploités par le fermier qui détenait le taureau communal.

 Ces champs sont aujourd'hui occupés par le lotissement "Les Libellules".

En 1947, à la sortie Sud de Masevaux en direction de Rougemont, le cimetière militaire où étaient inhumées les victimes des combats de la libération. (photo prise selon un axe Nord-Sud.) 

A la suite du regroupement des nécropoles militaires, le cimetière a été désaffecté à la fin des années 1960. Depuis 2000, le site est occupé par la nouvelle gendarmerie. (photo prise en 2008 selon un axe Est-Ouest.) 

Avant 1914, la ferme et l'auberge du Galgenburg ont été tenues par Joseph Steiger puis Lucien Ancel. L'établissement comportait aussi une épicerie où les habitants de Rougemont venaient s'approvisionner en produits introuvables en France. 

Les mêmes lieux en 2011 : le bâtiment principal vient d'être réhabilité après un incendie dévastateur. 

Carte postale d'avant 1914 dont les dessins représentent, outre la ferme-auberge du Galgenburg, la frontière franco-allemande située à 600 mètres sur la route de Rougemont ainsi que les deux fermes du Grambach.

Thème "Les mutations de Masevaux au fil du temps :

Vues anciennes prises entre 1900 et 1950, quatrième partie.

Vues anciennes prises entre 1900 et 1950, cinquième partie.

Vues anciennes prises entre 1950 et 1990.

L'évolution du Schimmel depuis le début du XIXe siècle.

Le monument aux morts de Masevaux.

Photos anciennes sans correspondance actuelle.

Vues anciennes prises entre 1900 et 1950, première partie.

Vues anciennes prises entre 1900 et 1950, deuxième partie.