Situé au bord du Lac Léman, dans la commune de Messery, au lieu-dit "La Pointe", ce  tout petit centre pour 30 enfants de 11 à 13 ans est une annexe du "Centre de vacances populaires" qui accueille des familles dans les vastes locaux de l'ancien "Hôtel de la Pointe." 

Ci-dessus, encerclé de jaune, le bâtiment de la colonie à côté du "Centre de vacances populaires". Entre la colonie et le lac, un espace ombragé par des saules, des pins et des peupliers. De l'autre côté du lac, à 4 km, la Suisse.  

Au premier plan, la maison familiale, au fond, la colonie.

Le bâtiment de la colonie, côté lac.

La maison familiale assure toute l'intendance de la colonie dont le personnel est uniquement composé de l'encadrement pédagogique et sanitaire : le directeur, une infirmière, 4 moniteurs. 

Enfants et encadrement de la deuxième session 1981. (Florence, 1ère à partir de la droite, debout.)

Travaux manuels sous les frondaisons.

Veillée spectacle. Florence, 2e à partir de la gauche, David au centre (pantalon jaune.)

Traditionnels jeux de kermesse auxquels participent les enfants de la maison familiale.

Départ pour une balade à vélo. 

Voile et baignade. 

Les activités sont évidemment centrées sur le lac. La colonie est dotée de cinq Optimist, d'un dériveur 420 et d'un bateau à moteur avec lequel le moniteur de voile suit ses élèves. 

Pendant qu'une partie des enfants se baigne à l'intérieur du périmètre réglementaire, le groupe de voile se met en route. 

L'Optimist est un petit bateau d'initiation de 2,34 m de long et 1,20 m de large. La coque est à fond plat avec un tirant d 'eau de 0,78 m. Le mât a une hauteur de 2,35 m et la voile unique mesure 3,60 m². C'est un bateau léger, stable et assez simple à manœuvrer.

Ci-contre : le moniteur de voile vérifie que tout est en ordre avant le départ.

 En route vers le large ! 

Le moniteur assiste les barreurs en herbe dans leurs manœuvres.

Peut-être un futur concurrent du Vendée Globe ?  

Sous le regard du surveillant de baignade et de l'infirmière : concours de plongeons au bout du ponton.

Après six sessions dans de grandes colonies, la direction de Messery a constitué un changement substantiel. Cependant, je n'ai pas eu le désir de renouveler l'expérience. La proximité immédiate des vacanciers de la maison familiale tout comme le trop faible effectif de colons et de personnel n'avait pas favorisé le développement de l'ambiance "colo" si typique des centres  plus isolés. Enfin, la concentration des activités sur la voile, la baignade et le vélo laissait peu de place à la créativité pédagogique.

Après une année de pause en 1982 liée à des raisons professionnelles, je sollicite en 1983 mon retour à Chamblay, resté pour moi la colonie de vacances idéale.  

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