Jours exaltants en colonies de vacances.(4)

 

Saint-Jean-de-Monts 1978 à 1980.

 

La colonie où nous arrivons en 1978 n'est plus celle des "Quatre-Vents", lieu de notre rencontre en 1966.  [voir "Jours exaltants en colonies de vacances (1) ]. Entre-temps, la société Peugeot a acquis un nouveau centre de vacances, "Le Pey Blanc", situé à 3 km du centre de Saint-Jean-de-Monts en direction de Saint-Hilaire de Riez. Le "Pey Blanc" s'étend sur deux hectares environ.  Des bâtiments en dur entourent une cour à proximité de l'entrée du centre et, plus loin, sous une pinède, sont réparties une dizaine de tentes collectives pour une capacité de 120 enfants de 9 à 12 ans.

A droite, les cuisines et l'économat ; au centre, le bâtiment perpendiculaire, visible entièrement sur la photo suivante, abrite la lingerie, la buanderie et l'infirmerie. A gauche, un local pour les activités.

Au fond, une maisonnette ancienne accueille un bureau, la salle des moniteurs et l'inévitable "Boum", la réserve de matériel pédagogique. Au premier plan, l'infirmerie, et la lingerie-buanderie. Initialement, les repas sont pris en self-service sous des tentes situées en contrebas de la cuisine. En 1980, un réfectoire est aménagé à la place de l'infirmerie, tandis qu'une nouvelle infirmerie est construite en continuité de la salle d'activité.

 

Repas sous la tente au temps du self-service.

 

David, Françoise et Florence dans le nouveau réfectoire en 1980.

 

 

 

 

Les enfants dorment sous tente mais dans de vrais lits. Le moniteur dispose d'une chambre en toile à l'entrée de la grande tente.

 

 

 

 

Au fond, on aperçoit l'un des deux bâtiments abritant les toilettes, les lavabos et les douches.

 

 

 

L'effectif est divisé en groupes de fonctionnement d'une trentaine d'enfants encadrés par 4 moniteurs. Au début de chaque journée, une réunion de groupe est l'occasion pour les animateurs de faire le point sur la vie collective et, pour les enfants, d'exprimer critiques, désirs et suggestions. C'est l'apprentissage de l'écoute, de la prise de parole et des règles de vie en société. De dos en short et chemise à carreaux : Gilles, fidèle animateur puis assistant sanitaire. 

 

 

 

 

 

 Pour limiter le caractère contraignant des loisirs collectifs : activités du matin à la carte. Ce jour-là, les ateliers proposés étaient : football pour les sportifs, travail manuel pour les autres (plâtre, tapis, berlingots). 

 

 

 

 

 

 Eux ont choisi "foot" !

 

Baignade et plage.

Chaque après-midi, après le temps de repos qui suit le déjeuner, c'est le départ pour la mer. La colonie affrète un bus qui conduit enfants et moniteurs à une plage de Saint-Hilaire-de-Riez, moins envahie d'estivants que celles de Saint-Jean-de-Monts. 

La baignade en colonie de vacances est strictement réglementée. L'aire de la baignade est délimitée par un périmètre constitué de filins garnis de flotteurs. Du côté de la mer les angles du rectangle sont constitués de deux plongeoirs métalliques sur roues que les moniteurs mettent en place avant la baignade.

 

 

 

Lors de la baignade, 40 enfants au maximum peuvent être dans l'eau, encadrés par 5 moniteurs. 

Sur la rive, la présence d'un surveillant de baignade, d'une infirmière et d'un représentant de la direction est requise. 

 

 

 

 

 

  Fraîche, mais bonne !

 

 

 

 

  Dans l'eau vivifiante de l'Atlantique...

 

 

 

Parfois les animateurs doivent se positionner sur les plongeoirs pour éviter que les vagues ne les renversent.

 

 

 

Lorsque la baignade est terminée, les moniteurs enroulent le périmètre et ramènent les plongeoirs vers la cabane de plage où le matériel est entreposé. 

 

 

Après la baignade, le goûter sur la plage. Ensuite, les enfants profitent de la plage dont la vastitude dépend de la marée pour s'adonner à des jeux libres ou organisés, à la recherche de coquillages, à la construction de châteaux de sable, à l'essai des cerfs-volants fabriqués à la colonie. 

Une équipe au travail.

Un séjour réussi pour les enfants suppose le travail en harmonie de nombreuses personnes à différents niveaux dont aucun n'est secondaire. L'économe et le personnel de service assurent l'alimentation et l'entretien des locaux et des vêtements. L'assistant sanitaire veille à la santé des enfants tandis que le personnel d'encadrement organise leurs activités dans le souci de leur sécurité. Il est remarquable que dans les colonies de vacances, à l'exception de postes très techniques comme celui de chef de cuisine, toutes ces tâches sont remplies par de très jeunes gens dévoués et consciencieux.

 

 

 

 

Brigitte, une adjointe de confiance. Nous avons collaboré dans plusieurs colonies entre 1977 et  1985.

 

 

 

 

 A droite, Marcel, le chef de cuisine, avec son aide, en 1980.

 

 

 

 

Il y a de l'ambiance pendant la vaisselle !

 

 

 

 

La lingère dans son royaume. 

Une partie du personnel en 1978 : la photo me rappelle que j'étais réduit à porter des verres teintés car une vague avait emporté mes lunettes habituelles lors de la surveillance de la baignade ! Assis au premier rang au centre, entre Florence et David, des anciens de Chamblay : Hélène, Brigitte, Gilles. En T.shirt marinière, notre neveu Paul.

Animateurs, directeur et adjoints en 1979. Premier debout à gauche : Thierry, qui a fait les 3 sessions à Saint-Jean-de-Monts. 

 

 

 

 

Dernier jour : les bagages sont  faits. Vite, une dernière photo réunit le directeur, l'économe, les adjointes et les infirmières.

 

Aujourd'hui, la propriété du "Pey Blanc" est devenue le camping Zagarella, situé chemin de la Belle Étoile à Saint-Jean-de-Monts. Les bâtiments en dur de la colonie ont été conservés et intégrés aux nouveaux équipements. La pinède et les anciens espaces de jeux ont été totalement transformés par la création des installations destinées aux logements et aux loisirs des touristes.

https://www.zagarella.fr/videos-camping-saint-jean-de-monts.html

 

 

Dans un cadre qui ne manquait pas de charme, les trois années au "Pey Blanc" ont été captivantes grâce surtout aux personnalités attachantes de mes collaborateurs. Mais elles ont également été stressantes. Il a fallu faire face à de trop nombreuses pannes d'équipements comme la station d'épuration, les brûleurs des douches ou les chambres froides. La pression touristique et les embouteillages compliquaient quotidiennement la bonne marche de la colonie. Et, malgré toutes les précautions prises, le risque de la noyade hantait les esprits. 

Aussi, en 1981, je renonce à demander la direction de l'autre grande colonie Peugeot de Vendée située à Longeville-sur-Mer et je sollicite une petite structure où je serais en grande partie déchargé des soucis de gestion matérielle. Ce sera Messery, en Haute-Savoie.

 

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