Jours exaltants en colonies de vacances. (6)

 

 

Chamblay 1983 à 1986.

Présentation de la colonie de Chamblay, bâtiments et parc : voir Chamblay 1975-1978.

Plan de la colonie : cliquer ici.

 

Six ans après, nous retrouvons la colonie de Chamblay.  Bâtiments et installations n'ont pas changé. Le nombre d'enfants accueillis est passé nettement sous les 200 suite à la diminution continue des inscriptions en colonie amorcée au cours des années 1970. Ainsi nous sommes très au large dans les vastes locaux du château et de ses annexes. L'équipe d'encadrement qui compte des anciens de Chamblay 1977 et de Saint-Jean-de-Monts est renforcée par de nouvelles recrues impatientes d'apporter leur dynamisme et leurs compétences. 

 

Voici une compilation de photos tirées des quatre sessions de 1983 à 1986.  

(Les photos des activité "poneys" et "montgolfières" sont de Jean-Marie F.)   

 

 

 

 

Pendant ces quatre années, l'économat est entre les mains sûres d'Édith secondée par son mari Jean-Pierre (à droite) tandis que Yves ( à gauche) a pris la relève de Robert au poste de gardien. 

 

 

 

Quelques enfants avec leurs animateurs au moment où ils gagnent le réfectoire.

 

 

 

Ci-dessous, Jean-Marie qui a participé aux quatre sessions de 1983 à 1986, animateur puis adjoint pédagogique..

Les poneys. 

Les prairies de la colonie accueillent à présent des poneys. Les enfants font des promenades en calèche dans la propriété...

 

 

 

 

 

  ...ou, comme ici, un tour sur le dos de l'animal.

Les poneys à l'attache.

Les enfants aident à bouchonner les poneys en sueur après le travail.

 

 

 

 

Pendant la kermesse 1983. 

 

 

 

Retrouvailles des anciens de Saint-Jean-de-Monts : Thierry et son épouse Edith viennent nous présenter leur petite Amélie. Sur la table, Luc ; tenant le bébé : Brigitte. 

Le personnel en 1983..

 

 

 

 

Grande journée à thème en 1984.

Des nouvelles des parents !

Un câlin de la monitrice, c'est bon pour le moral ! 

En 1984, la bonne humeur règne au sein d'une équipe de direction solide. De gauche à droite : Jean-Pierre, Edith, Pascale, Françoise, moi, et à ma gauche, Brigitte. Derrière l'appareil photo : Jean-Marie.

 Enfants et moniteurs en 1984. Cercle jaune : David, pour la première fois en équipe. 

Le personnel en 1984.

Le personnel en 1985.

 

 

 

La relève est assurée ! A droite d'Édith, Éric et Pascale avec leur petit Antoine.

 

 

Après le départ des enfants, une partie du personnel reste pour les nettoyages, les rangements et l'inventaire si c'est la dernière session de l'été. C'est l'occasion de repas plus décontractés à l'ombre des arbres. A la gauche d'Edith, Line, l'épouse d'Yves, le gardien de la colonie.

Le personnel en 1986. Debout, septième à partir de la gauche (en rose) : Sabatina, adjointe.

 

 

 

Sérénade devant le château par une fanfare locale.

Les montgolfières.

A la fin de la session de 1986, les Oeuvres Sociales, à présent placées sous les directives d'une nouvelle majorité au CE, offrent aux enfants une ascension en montgolfière.

Animateurs et adjoints mettent la main à la pâte pour le montage et le gonflage des montgolfières. 

 

 

 

 

 

 

Au crépuscule, elles prennent leur envol, permettant à plus de cent cinquante enfants de faire leur baptême de l'air en montgolfière, avec délivrance d'un certificat de la Fédération Française d'Aérostation.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais en même temps que cette action de prestige, arrive la rumeur que d'autres orientations pour les vacances des enfants du personnel seraient envisagées par le Comité d'Établissement. On murmure même que les colonies Peugeot pourraient fermer ! 

 

Effectivement, 1986 aura été la dernière année de fonctionnement des colonies de vacances gérées par le CE Peugeot. Désormais, les Oeuvres Sociales se limiteront à subventionner l'inscription des enfants du personnel auprès d'organismes associatifs ou commerciaux. Au printemps 1987, elles proposent à leurs anciens directeurs de prendre contact avec eux pour une éventuelle embauche. Je retiens l'organisateur parisien "Loisirs Contemporains" qui propose un type de colonie inédit pour moi : la colonie maternelle.

      

 

En 1989, la magnifique propriété du château de Clairvans où pendant sept années nous avons passé un mois d'été et où est resté un peu de notre cœur, a été vendue par la Société des Automobiles Peugeot.

Les anciens communs du château accueillent depuis 1990 la Maison de Retraite Les Opalines avec 73 résidents et une quarantaine de salariés. Le château, rénové avec des chambres luxueuses et agrandi d'une salle moderne, peut recevoir jusqu'à 500 personnes pour la restauration et 120 personnes en hébergement. Il est devenu le cadre de séminaires, congrès, réceptions et mariages.

(Renseignements trouvé sur le site : https://www.chateau-de-clairvans.fr/)

L'histoire du château de Clairvans est séculaire. Jadis apanage de familles aristocratiques puis bourgeoises, il a connu de 1948 à 1986 une parenthèse démocratique en s'ouvrant aux enfants des ouvriers. Aujourd'hui, ce sont à nouveau les plus fortunés qui ont le privilège de dîner dans la salle d'armes ou de séjourner dans les tourelles octogonales. Mais l'Histoire n'est pas achevée ; qui sait ? la roue peut à nouveau tourner ! 

 

 

 

Dans les années 1990, aquarelle éditée en carte postale de la Résidence Hôtel "Château de Clairvans".

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